Médecin remplaçant, et après ?

Médecin remplaçant, et après

Le remplacement est un passage obligé pour un étudiant en médecine qui souhaite exercer en libéral, dès lors qu’il remplit les conditions légales et est titulaire d’une licence de remplacement. Mais après, une fois l’attestation de Thèse en poche, que faire ?

Avant de plonger dans l’inconnu qu’est l’installation, bien des généralistes préfèrent tâter le terrain en posant un orteil voir un pied dans la vie de Médecin libéral. Pour ce faire, ils disposent d’une palette de contrats assez étendue. Remplaçant, collaborateur, médecin adjoint ou assistant.
Chacune de ses options à ses avantages et ses inconvénients, sinon l’aventure ne serait pas marrante.

Médecin remplaçant : un mode d’exercice en expansion

Une étude récente, selon l’Ordre des médecins, fait apparaître que les effectifs des Médecins remplaçants, par exemple, ont augmenté de 17%, et ce modèle d’exercice devrait prendre encore plus d’ampleur puisque d’ici 5/6 ans les Médecins remplaçants devraient être de 13 000 sur le marché.

L’une des raisons à cet engouement pour ce mode d’exercice est, semble-t-il d’après ce qui ressort, entre autre de nos entretiens dans nos locaux avec ces Médecins remplaçants, tient au fait que les démarches et charges administratives ainsi que la gestion d’un cabinet médical sont réduit à leur plus simple expression.

C’est un fait, mais ce frein peut vite être levé, raison pour laquelle nous, ARAPL GRAND CENTRE, proposons aux Médecins Remplaçants, comme à tous ceux qui sont sous le régime du Micro BNC une adhésion minimale de 50€ , afin de leur permettre d’avoir accès à des formations ainsi que des conseils pour leur permettre de franchir le pas de l’installation.

Cette adhésion permet aussi d’anticiper tout passage dans le régime de la déclaration contrôlée (2035). Car en effet, si le plus souvent le régime Micro BNC est celui qui sied le mieux aux Médecins Remplaçants, il peut s’avérer parfois qu’il puisse, par exemple dans le cas de remplacements éloignés du domicile, ne pas être le plus approprié et qu’il faille dans ce cas opter pour le régime de la déclaration contrôlée (2035).

MEDECIN COLLABRATEUR : Une porte de sortie ?

Pour les Médecins remplaçants, quelques peu frileux, la collaboration peut être une bonne étape avant une installation définitive en tant qu’associé, ou le choix de voler de ses propres ailes, après s’être offert un temps d’observation.

La collaboration permet de mettre le pied et non plus qu’un orteil, à l’étrier. Pas d’investissement, ce mode d’exercice permet de profiter d’une installation, d’une partie de la clientèle du titulaire tout en s’offrant le droit de développer sa propre clientèle.

L’option pour le régime de la déclaration contrôlée devient alors une obligation, car en effet le forfait de 34% de frais octroyé par l’administration fiscale pour ceux qui sont en régime Micro BNC, ne sera plus intéressant au regard des frais réels engendrés par la collaboration.

En revanche ce changement de régime, permettra alors au Médecin collaborateur (ce qui n’est pas permis pour le Médecin remplaçant) pour le cas où il est secteur 1, de profiter, au même titre que tous les Médecins relevant de ce secteur 1, d’un abattement (pour les frais de représentation) de 2% sur ces recettes brutes, ce qui n’est pas négligeable.

Par ailleurs, l’adhésion à un Centre de Gestion, outre tout ce que cela confère, en termes de formation, d’encadrement pour la comptabilité et l’établissement de la déclaration 2035, permet une réduction d’impôt à hauteur des 2/3 de la cotisation, tout comme tout autre frais de comptabilité, sachant que cette réduction d’impôt est plafonné à 915 euros.

Le soleil se lève au Centre !

L’ARAPL GRAND CENTRE dans son rôle d’accompagnateur à travers ses missions, entre autre celle de gestion et de formation, est à vos coté dès la création pour vous permettre d’y voir plus clair et de vous préconiser, selon vos problématiques, un éclairage a même de chasser les nuages qui obstruent l’envie de s’installer.

L’info de l’ARAPL GRAND CENTRE

Restrictions à l’installation après un remplacement.

Celles-ci sont prévues par l’article 86 du code de déontologie médicale. « Un médecin ou un étudiant qui a remplacé un de ses confrères pendant trois mois, consécutifs ou non, ne doit pas, pendant une période de deux ans, s’installer dans un cabinet où il puisse entrer en concurrence directe avec le médecin remplacé et avec les médecins qui, le cas échéant, exercent en association avec ce dernier, à moins qu’il n’y ait entre les intéressés un accord qui doit être notifié au conseil départemental. A défaut d’accord entre tous les intéressés, l’installation est soumise à l’autorisation du conseil départemental de l’Ordre. »